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Nos sacs à dos sont bien chargés. Nous partons pour 3 jours autour de la Bessanaise.

C’est moi !!

 

Nous prenons la direction du refuge d’Averole et remontons le Ruisseau du Veilet en direction du Col des Audras.

Vue sur le Vallon de la Lombarde que nous redescendrons demain.

 

Assez vite, nous quittons la verdure pour évoluer dans la pierre. Le sentier jusque là bien tracé a été emporté par le ruisseau. Il faut improviser… Nous retrouvons le chemin après un tout petit passage galère (mais bien galère…!)

Le Clapier Blanc

 

Surprise !!

Nous croisons des randonneurs qui ont dû faire demi-tour. Le col est trop enneigé pour permettre le passage sans crampon…

Nous continuons tout de même, histoire de nous rendre compte par nous même.

Nous rencontrons là-haut un couple de jeunes randonneurs confronté à la même difficulté. Nous regardons ensemble, mais un passage ne semble effectivement pas possible. Le Col des Audras est vraiment très, très, très enneigé…

Nous rebroussons chemin. Nous sommes un peu déçus, mais l’endroit est joli. Nous avons tout ce qu’il faut pour bivouaquer sur notre dos. Nous pourrions dormir près du refuge d’Avérole et remonter le vallon de la Lombarde demain…

 

Le Clapier Blanc

Le ciel se couvre. Le mauvais temps pourrait arriver plus vite que prévu…

Pour éviter le passage galère du sentier emporté par le torrent, nous décidons de prendre plus à droite, dans la pente et le pierrier. Quelle erreur !! La descente est sans fin ! J’ai mal partout ! aux chevilles, aux genoux, aux hanches ! Je n’en peux plus !

Cette fois nous sommes découragés. Nous décidons donc de rentrer, et ne voyons même pas que les nuages sont partis et que le ciel est à nouveau bleu !

 

 

La crête des Grandes Pareis et le Glacier des Grandes Pareis (ou ce qu’il en reste…)

 

 

Un randonneur nous rattrape. Il vient de l’autre côté. Il a passé le Col des Audras et nous le confirme. Le passage est impossible sans crampons. Pas de regret donc.

 

Le retour jusqu’au parking des Vincendières est interminable. Le chemin a au moins triplé de longueur depuis ce matin !

 

Quelque chose me choque quand nous traversons le pont… C’est moi où ça sent un peu trop la campagne…?

Ca serait pas du lisier qui rejoint l’eau claire du torrent…?

C’est autorisé ça…?

 

Nous sommes fatigués ! Pour la peine, nous nous arrêtons à Lanslevillard pour manger. Ô surprise, tous les restaus sont complets !

Nous finissons par trouver une table. Une grande salle très bruyante où les tables sont redressées sitôt les clients partis. Il est tard, les serveurs sont pressés. Nous mangeons moyennement bien.

J’ai choisi de la truite de Termignon. Elle a été pêchée dans l’Arc, ruisseau de montagne, eau pure, air pur… Mais les eaux du torrent d’Avérole ne se jettent-elles pas dans l’Arc…? Ma truite a-t-elle été nourrie au lisier…? Pourquoi se gâcher la soirée ? N’y pensons plus ! Nous préférons ne pas nous arrêter à ces détails et décider que la soirée est agréable…

 

Le lendemain, il a fait très beau. Nous aurions mieux fait de rester bivouaquer là-haut !